Du sud je redescendrai au nord,
Je prendrai, je crois le train de nuit,
Dans l’obscurité, le monde dort,
J’entends le cri de mon ennui.
Une voyageuse qui le soir se confesse,
Que l’on ne verra pas pour maudire sa dureté,
Ni reprocher ses terribles faiblesses,
Elle est seule, tremblante, à l’idée de les retrouver !
Passeront ainsi les heures,
Vers eux les bras tendus j’irais,
Je chasserai leurs pleurs,
Contre moi je les choierais.
Je raccommoderai les fils de toutes nos absences,
Quand nos douces retrouvailles laveront nos visages,
Mes yeux illuminés par leurs uniques présences,
Souriront à nouveau de l’amour en partage.
Je reviendrai ....