Toast d'il y a quelques années mais toujours d'actualité !
Quand t’es v’nu m’dir’ mon cher fiston :
" J’veux épouser la p’tit Un ‘ telle ",
J’tai répondu sur le mêm’ ton :
"Est-elle honnête et t’aime-t-elle ?"
Tu m’as répondu : " j’en suis sûr ! "
Alors j’ai dit : "mon fils épouse :
Quand pour l’conjugo l’on est mûr
Faut pas languir six moix , ni douze."
Et te vl’a marié, j’en suis fier
Car ta femme est vraiment gentille
Je suis heureux que ‘inconnu d’hier
En t’aimant soit d’venu ma fille.
Tu l’aimeras tant , j’en suis certain
Que, bientôt – j’en ai même la frousse
Tu viendras m’dire un beau matin :
« T’es grand-papa, le bébé pousse. »
Je pense qu’en tout tu f’ras ton d’voir,
Qu’tout ira bien dans ton ménage,
Qu’à tout le monde tu sauras fair’ voir
Qu’un homme est séieux, à ton âge.
Là d’sus mon gars, j’tais mon bagou,
Il faut bien qu’mon discours finisse ;
Pour qu’à ma façon je vous bénisse,
Trinquons, le champagne à bon goût.