Embrase-moi, embrasse-moi de feu de joie
Prométhée de mon cœur brasier !
Ta bouche qui se couche sur notre couche
Enflamme mon corps de femme !
Mes deux collines mutines, opalines
Attendent que tu t’abreuves à leur fleuve !
Mon bosquet secret brûle de ton trait affûté
Pour mourir et renaître de tout son être !
Tu es mon chevalier à la dague acérée
Qui transperce et perce mon fourreau sacré ;.
L’acier de tes baisers se brise sur l’oreiller
Emportant dans tes bras brûlants
La lueur de l’astre au couchant !
Brasier