Tant que mes yeux des larmes répondront,
des heures passées sans toi à te regretter,
mes sanglots et mes soupirs résiteront,
quand ta voix j'entendrai, pour me réconforter !
Ne me laisse pas si longtemps trop loin de toi,
seule, mon corps reste au hasard,
ne peux-tu pas lui rendre sa part ?
Ta tendre moitié ne m'appartient t'elle pas ?
Contentons nous un de l'autre tout en se rassurant,
ni les tempêtes et ni les tornades ravageuses,
ne pourront disjoindre chacun de nos instants,
laissont au désir son aise envieuse !
Car mes bras, toujours, seront à toi accolés,
comme le lierre de l'arbre encerclé,
et je graverai sur le tronc nos noms et nos amours,
rien ne les effacera, ils riment avec toujours !